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Ce que l’on sait
Certains faits semblent maintenant bien établis :
- L’eau exogène seule ne peut avoir d’efficacité hydratante, son évaporation étant beaucoup trop rapide ; en revanche, en présence de corps gras ou d’un polymère, l’évaporation est ralentie par piégeage des molécules d’eau au sein de l’émulsion ou de la pseudosolution ;
- Un simple hydratant ne peut guère dépasser le stratum disjunctum. Pour obtenir une efficacité hydratante optimale, il est nécessaire de combiner un hydratant hydrophile et l’occlusivité potentielle d’une émulsion ;
- Le problème n’est pas de créer une formule hydratante, mais, pour une peau normale, d’augmenter au maximum la durée de cette hydratation et, pour cela, on emploie plusieurs catégories d’actifs ;
- Les peaux pathologiques (atopie, ichtyose, psoriasis) nécessitent des formulations spéciales qui doivent tenir compte du type de détérioration de la barrière cutanée.