Nous sommes plus de trente millions d’usagers de téléphone
mobile en France ; trente millions à se balader avec cet outil
considéré comme précieux, utile et personnel. Ce genre
d’appareil qui nous devient, à terme, familier. Nous sommes
ainsi passés dans le domaine de la téléphonie mobile, une
sorte de communication mouvante correspondant sans doute
aux besoins qui nous sont suggérés. « Et alors ? », pourraiton dire. Pourquoi ignorer ce fait de société ? On téléphone
partout, ici et là. On est joignable à tout moment, dans toute
situation. Les gammes de fréquences sont définies de telle
manière que les radiofréquences (RF) – c’est le terme de
référence – sont à chaque fois repérables. Elles sont connues
et nous vivons avec.
Le mot d’ordre de la décroissance a rencontré en l’espace d’un an un vif succès.
Mais dénoncer les errements de notre société ne suffit pas, nous devons
défendre les valeurs de partage et de démocratie : la décroissance doit être
bien comprise comme une chance pour tous, et non comme un appauvrissement.
Nous devons aussi porter cette parole de dissensus dans la sphère politique,
que nos adversaires seraient trop heureux de nous voir délaisser.